En quoi consisté cette exposition ?
Ce chercheur a expliqué les coutumes malgaches par les écrits de Papyrus, de Nebseni et d’autres papyrus des pyramides soit de Khufu, soit de Khaphra, soit de Minkaura. Il a ainsi démontré l’origine des rites malgaches impénétrables et inexplicables pendant des siècles sous les yeux émerveillés des spectateurs et d’autres chercheurs malgaches.
L’exposé a été fait en mitsraïm, une langue enfouie dans la nuit des temps où les écritures égyptiennes (hiéroglyphes) ressuscitèrent. Etant donné que le professeur lit et écrit cette langue morte, il a pu rapprocher le livre de « Tantaran’ ny Andriana » avec les récits relatant les coutumes et rites de l’ancienne Egypte. Le pharaon (Suten Net Ent Khmet) était considéré comme la personnification du dieu soleil, c’est ce que pensaient les Malgaches avant la colonisation :
« Ny andria’nay e e e ! tsara andriana e e e/ Ny andria’nay e e e ! masoandro nay e e e!/Ny andria’nay e e e ! zanahary nay e e e! »
Des ressemblances
« A la mort du pharaon, les haï yakebite (les pleureuses) entraient en scène. Ces femmes se lamentèrent presque jours et nuits devant le défunt. C’est ce que faisaient les pleureuses malgaches. « miala akanjo ny vehivavy ary mitomany andro aman’alina izy ireo », « et les femmes se déshabillaient et se lamentaient jour et nuit devant le défunt roi ». Après le coucher du soleil survinrent les dieux des ténèbres. Pour se défendre contre ces esprits du mal, les anciens égyptiens ont introduit un rite le Sau Keres pour protéger leur mort. C’est exactement le « fiandrasam-paty », veillée mortuaire malgache. »
Ce rite n’a jamais été expliqué car les hébreux malgaches ont oublié qu’ils étaient en Egypte et que l’existence de Naq, Sebau et Apep leur était inconnu. Les hymnes à Osiris sur l’ouverture des portes retenus dans le récit de pyramide sont retenus jusqu’à ce jour à Madagascar « ray o ! vohay varavarana ».
»L’ensevelissement des cadavres, un des rites malgaches, a été inventé par Anubis, le dieu chien mommificateur, Ampu en égyptien, « amboa » en malgache. Le mot « miamboho » dérive de ce mot, signifie littéralement quitter la terre des vivants. Notons que le « tranovorona » était égyptien, « vorona » oiseau représentait l’âme du mort, Ba en égyptien. Ce mot est retenu en malgache dans « Ba gasy », esprit malgache et retenu en hébreu dans Habaruah, lire Habruah, Ambiroa en malgache. »
»Pour attendre l’Utshat, le lever du soleil, les égyptiens plaçaient leur mort, la tête dirigée vers l’Est, c’est aussi une coutume malgache. En souvenir d’Osiris, les anciens égyptiens réunissaient les ossements des morts, le Tshmet kessu, le likout hatsamot en hébreu et « famadihana » en malgache. C’est de cette façon que le professeur Rabi a démontré que le Tantara ny Andriana n’est autre que les pyramides ».
Rapprochements phonétiques
Le panthéon égyptien fut déstabilisé par YHWH le Dieu d’Israël. Et cette défaite en Abib 1445 av.J.C. est éternisée par le sang mis sur les deux poteaux et le linteau des portes des maisons. Ce rite malgache « rà amin’ny varavarana » et le nouvel an malgache ne sont autres que ce qu’a ordonné YHWH le Dieu d’Israël en Egypte. Cela nous montre que les Malgaches et les Egyptiens ont vécu ensemble avant leur arrivée à Mahdjapahit. La coutume malgache, « le fasan-drazana » et le « famorana » démontrent que les Malgaches ne sont pas Egyptien.
D’après toujours le professeur, « Leur salutation « manahoana se » « ma nahon se! » est hébreu avec « se» égyptien « homme ». Le groupe de mot « ma nahon ten ! » « Manahoana tena ! » nous dévoile comment les Egyptiens maltraitaient les Enfants d’Israël car les Malgaches ne supportent pas le « Tena » alors que c’était un mot égyptien qui voulait dire tout simplement « tu » « toi ». Les anciens Egyptiens utilisaient ce « Tena » pour terroriser ses ennemis, c’est la raison pour laquelle les Malgaches sont « allergiques » à ce vocable. La salutation « manahoana ky ry Noro », « ma nahon iakiri Nûrû » nous transporte vers un autre pays : l’Assyrie. Nûrû est le nom de la déesse de la lumière assyrienne, « iakri » veut dire en hébreu « ma chérie », c’est là que la langue malgache est née ».
La diva de la musique malgache, Poopy et les Yeladim ont également marqué de leur présence cette fête du nouvel an malgache par leurs œuvres musicales. Cet instant a démontré que Poopy et Naivo n’ont rien à voir avec les Kohens. Par ailleurs, les élèves du lycée privé « For 12 School » ont démontré leur capacité en matière scientifique et linguistique.